Le conseil national des régions et des districts a tenu, vendredi, une séance plénière de dialogue sur « le rôle des sociétés communautaires et du secteur de la formation professionnelle dans l’impulsion du développement et de l’emploi.
Le président du conseil national des régions et des districts Imad Derbal a indiqué dans son allocution lors de la séance inaugurale, que cette plénière de dialogue s’inscrit dans le cadre du renforcement du rôle conseil national visant à élaborer des politiques permettant de créer des postes d’emploi durable et de consolider la justice sociale dans toutes les régions.
Derbal a souligné que la Tunisie, fait face depuis des décennies, à des problématiques au niveau du marché de l’emploi qui se sont accentuées en raison des disparités régionales et l’absence d’une vision économique favorisant une répartition équitable de la richesse, notant que le secteur informel a accaparé une grande part du marché, alors que les autres catégories sociales sont victimes de marginalisation et du chômage.
Il a précisé que les sociétés communautaires constituent l’une des solutions pour la création de la richesse et de l’emploi vu qu’elles sont fondées sur le principe de partenariat et de participation collective, dans la mesure ou les jeunes à la recherche d’emploi, peuvent devenir des partenaires à la production et à l’investissement et de baliser la voie pour instaurer un modèle plus équitable et durable.
Le président du conseil national des régions et des districts a appelé à la nécessité d’adopter une approche globale basée sur le développement du secteur de la formation professionnelle en orientant les jeunes vers les qualifications requises sur le marché de l’emploi.
De son côté, le président de la commission des services et du développement social au conseil national des régions et des districts Haythem Trabelsi, a indiqué que cette séance de dialogue a pour but d’examiner les difficultés constatées au niveau du lancement des sociétés communautaires, ajoutant que certains promoteurs font face aux problématiques liées au nombre requis pour la création de ces sociétés (50 membres) « ce qui nécessite la révision du cadre législatif pour le rendre plus souple » a-t-il dit.
Dans ce sens, il a évoqué les difficultés foncières à traiter en coordination entre les structures gouvernementales et les possibilités d’exploitation des terrains relevant du domaine public par les sociétés communautaires.
Cette plénière de dialogue a permis aux députés et aux cadres du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle de débattre des perspectives d’emploi et de la formation professionnelle et des moyens susceptibles de venir à bout du chômage.